mercredi 13 juin 2007

McLuhan's page 69 test

C'est une chronique d'Ed Beam pour le Boston Globe qui m'a appris l'existence de ce test.

Earlier this year, in a book called "How to Read a Novel," British writer John Sutherland resuscitated Marshall McLuhan's famous "page 69 rule." Inundated by an ever-increasing flood of books, and lacking time to evaluate them, the late Canadian savant proposed turning to page 69.

If the prose allured, buy the book. If not, don't.

Let's see how well this works.

C'est le célèbre Herbert Marshall McLuhan, figure essentielle de l'analyse de nos sociétés sur-médiatisées, qui a imaginé et vérifié ce test. C'est simple : pour savoir si un livre mérite d'être lu, l'ouvrir directement à la page 69 et si cet extrait nous intéresse alors c'est que le livre mérite d'être lu par rapport à ce niveau d'attente. Sinon on a gagné du temps et de l'argent.

Ironie du sort : Herbert Marshall McLuhan est mort à 69 ans. Et ce n'est pas que j'espère vivre jusqu'à 114 ans : j'ai eu connaissance de l'âge du capitaine bien après avoir choisi le chiffre 114, symbolique à plus d'un titre mais jamais du côté sexuel (je cherche encore) puisqu'il s'agit par exemple d'un article du code de la consommation relatif au "contrat ayant pour objet la vente d'un bien meuble ou la fourniture d'une prestation de services à un consommateur."
Pile poil ce qui nous intéresse ici : avoir une règle pour ne pas se laisser abuser par le marketing de l'achat impulsif.


Donc voyons comment cette règle fonctionne sur des livres que j'ai déjà lus, ou que j'aurais eu envie de lire pour une raison ou pour une autre (parce que j'en ai entendu parler, parce qu'ils me sont tombés sous la main, parce que la couverture... mais surtout pas la quatrième de couverture, sacrilège :!). Je pourrai aussi voir si cette règle me conforte dans mes préjugés concernant les livres (ou plutôt les auteurs) que je me refuse à lire et vérifier que la première page peut être trompeuse.

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