mercredi 13 juin 2007

The Da Vinci Code: page 1 fodder

Le best-seller que tout le monde, même ceux qui ne lisent jamais, s'est trouvé obligé de lire ou d'acheter parce que tout le monde en parlait. Pas moi. Pourtant au début du buzz j'avais demandé à un pote (assez peu fiable question goûts littéraires) de me prêter le bouquin quand il l'aurait fini.
Et puis j'ai lu la première page à la Fnac. Le Louvre la nuit avec le meurtre mystérieux du conservateur Jacques Saunière qui se profile. Style minable, mise en scène ridicule de nullité. La seule fois où je me suis de nouveau intéressé à l'affaire c'est quand on m'a offert le Code Da Vinci : l'enquête écrit par des journalistes pour explorer les sources d'inspiration du livre. Voilà qui aide à comprendre l'engouement pour la conspiration suprême décryptée sans rire tout en évitant de subir les presque 500 pages de constipation de l'auteur.

Est-ce que la page 69 vient modifier mes préjugés :? Dans l'édition poche US (cette fois on ne pourra pas dire que c'est la traduction qui était faible) il s'agit de la deuxième page du chapitre 13. L'auteur mèle des dialogues sans profondeur (Robert Langdon est vraiment tourneboulé, le pauvre, face à Sophie Neveu qui-sait-tout) avec une narration lourde de poncifs. Encore une fois style minable d'un auteur qui ne sait pas écrire ou, au choix, qui pourrait écrire dans la collection Harlequin.

Bref pas la peine de pousser jusqu'à la page 114. Le Da Vinci Code est nul dès la première page.

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