lundi 10 octobre 2011

Expériences de lectures électroniques - Nook Color

Pour résumer la longue analyse des infos disponibles sur le web pour savoir si je franchirais le pas, c'est la polyvalence qui m'a décidé. Pour cette même raison, validée par le marché US aux dépends d'Amazon, qu'une liseuse-tablette de 7" (donc écran LCD) est une bien meilleure proposition de valeur qu'une liseuse avec navigateur web expérimental (encre électronique, pas de rétro-éclairage, donc la meilleure expérience de lecture). Et Barnes & Noble avec son Nook Color était tout seul sur ce marché. Je ne regrette d'ailleurs pas cet acquisition avec l'arrivée du Kindle Fire car je reproche toujours à Amazon son format et sa boutique fermés, ce que le Kindle Fire ne va que renforcer. En attendant de juger sur pièces les 2 concurrents américains, il n'y a pas photos

Le Nook Color lit le format standard de eBook (.epub) ainsi que le format mobipocket (.mobi), le pdf, etc. Étant à la base une tablette Android (2.2 puis 2.3) avec une sur-couche constructeur on a toujours la possibilité, non négligeable quoique réservés aux connaisseurs, de "rooter" la tablette pour y mettre l'OS Android nu, par exemple la dernière version 'Ice-cream Sandwich' (3.1). Personnellement je n'ai pas envie de rentrer dans cette bidouille, l'interface B&N répondant parfaitement à mes besoins en termes d'ergonomie et de réactivité : "if it ain't broke, don't fix it!".

Calibre est mon logiciel de choix pour gérer ma bibliothèque d'eBooks, et surtout pour convertir des fichiers PDF (image) en epub (ou mobi) ou encore des fichiers Kindle (azw). Comme je ne peux pas acheter depuis la librairie en ligne Barnes & Noble (bn.com) sans avoir d'adresse US je suis obligé de me débrouiller autrement. Téléchargements gratuits évidemment, mais j'ai aussi testé la boutique Kindle du site US.

Il fallait s'y attendre le livre acheté (The Box, un recueil de nouvelles, décevantes, de Richard Matheson) est protégé par des DRM. Korben est fan du Kindle mais pas de la Fnac, mais il pourrait aussi bien critiquer les DRM Amazon. Autant ses remarques ont permis à la Fnac d'améliorer leur site en précisant les DRM, autant pour Amazon je crois qu'on peut rêver(. Encore pour un livre acheté, pour lequel Amazon me force à avoir un Kindle ou une application Kindle pour recevoir la commande, on peut comprendre même si la pratique est énervante (et pousse donc au téléchargement gratuit). Mais là où je ne suis plus prêt à rien pardonner à Amazon c'est que le téléchargement gratuit de livres dans le domaine public donne des fichiers Kindle protégés par des DRM. Ca a été le cas pour Tom Sawyer/Huckleberry Finn (Mark Twain) et A Tale of Two Cities (Dickens) : il a fallu que je trouve un logiciel qui dégage les DRM. Autant dire que je ne vais pas souvent aller acheter des livres sur Amazon.

Convaincu par mon expérience de lecture numérique j'ai vite réfléchi à acquérir une liseuse à encre électronique.

  • 1/ Parce que, en déplacement, dans les transports, pas besoin de la polyvalence d'une tablette et
  • 2/ parce que la polyvalence a un coût en terme de poids (plus de 400 grammes pour le Nook Color, un peu moins pour le Kindle Fire) comme en terme de confort de lecture direct (reflets sur le LCD).
Je pensais encore récemment acquérir comme deuxième liseuse le dernier Kindle Touch (annoncé pour la fin d'année) parce que l'expérience de tourner les pages par simple toucher de l'écran me parait un confort trop grand pour essayer de passer par un bouton à actionner. Et puis la dernière liseuse Sony est arrivée (ce mois-ci) et permet même de saisir des notes avec un stylet. J'ai trop de griefs contre Amazon pour revenir vers le Kindle maintenant.

A suivre...

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